
Ainsi, en agissant de façon maladroite, on envenime la situation au lieu de la calmer.
Alors comment calmer naturellement l’agressivité de son interlocuteur ?
Isolez votre interlocuteur. C’est important de le couper d’un « public » potentiel. En effet, l’agressivité peut vite être contagieuse, ou tout simplement donner une mauvaise image de votre entreprise. Invitez donc la personne à vous suivre dans un bureau où elle pourra parler sans qu’un tiers ne l’écoute.
Proposez-lui de s’asseoir. C’est important car cela montre que vous allez prendre le temps de l’écouter, qu’il va pouvoir parler à son aise. De plus, la position assise apaise naturellement l’agressivité, alors que la position debout l’entretient.
Évitez les positions frontales. La position frontale porte bien son nom : c’est en effet la position d’affrontement. Evitez donc de vous mettre face à votre interlocuteur derrière votre bureau par exemple (le bureau induit en plus une notion de territoire qui peut être agressive). Asseyez-vous plutôt à côté de lui, ou à 90° par rapport à lui.
Montrez que vous l’écoutez. C’est très simple : regardez-le franchement, hochez la tête, et faites quelques signes verbaux d’assentiment. L’important est de montrer à l’autre que vous lui consacrez vraiment de l’attention, en cessant notamment toute autre activité.
Prouvez que vous êtes ouvert à ce qu’il dit : cela passe par un visage ouvert (évitez les mains en « bouclier » ou devant la bouche, les sourcils froncés…) et par une gestuelle ouverte (ne croisez pas les bras, et ne vous mettez pas non plus en retrait sur votre chaise).
Connaissez-vous la Théorie de Mehrabian ?
Cette théorie indique l’importance de la communication verbale (choix et sens des mots employés), non-verbale (gestes, postures, attitudes, regards, mimiques…) et para-verbale (intonations, volume et débit de la voix…) dans certaines situations d’interactions entre plusieurs individus. Parmi les proportions ci-dessous, choisissez celle qui vous semble la plus juste :
1 50% de la communication est verbale, 30% de la communication est paraverbale et 20% de la communication est non-verbale.
2 7% de la communication est verbale, 38% de la communication est paraverbale et 55% de la communication est non-verbale.
3 Les trois types de communications ont autant d’impact les unes que les autres.