Voici 4 conseils pour y voir plus clair
Mettez tout de suite de côté les CV truffés de fautes d’orthographe ou d’erreurs de mise en page. Un candidat sérieux, même s’il n’est pas bon en français, se doit de relire son CV ou de le faire relire pour éviter ce type d’erreur. Et cela, entre nous soit dit, contredit de façon criante la “rigueur” et le “perfectionnisme” qu’il dit avoir dans ses aptitudes et qualités !
Restez ouvert. Ce n’est pas parce qu’un candidat a un “trou” de quelques mois (voire d’un an ou deux) dans son CV qu’il doit forcément passer à la trappe ! Surtout si par ailleurs son parcours professionnel et/ou sa formation correspondent à vos critères ! Le tout est qu’il puisse s’en expliquer de façon convaincante une fois devant vous.
Mettez en perspective le poste à pourvoir et les styles de CV reçus. On ne met pas en page son CV de la même façon selon que l’on est comptable, graphiste, commercial… Préférez, et ce quelle que soit la mise en page, les CV bien structurés, clairs, concis mais complets, dans lesquels l’information est visible du premier coup, sans avoir à lire entre les lignes.
Préférez les CV vraiment détaillés. En effet, 99% des candidats enjolivent leur expérience sur un CV, … en exagérant ou en minimisant certains faits. Si par exemple, un candidat écrit “2004-2006 : Chef de projet”. La question à se poser est : quelle durée couvre ces dates très floues ? Un peu plus d’un an (de décembre 2004 à janvier 2006) ? ou un peu moins de 3 ans (de janvier 2004 à Décembre 2006) ?
Répondez par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1/ Un employeur ne peut garder des informations informatisées à propos des candidats sans avoir fait une déclaration à la CNIL.
2/ Un employeur doit obligatoirement prévenir le candidat des techniques et méthodes utilisées pour l’évaluer.
3/ Si l’employeur s’aperçoit que le candidat a menti sur son CV, ce dernier peut être poursuivi en justice.
4/ Le candidat peut mentir à certaines questions, notamment celles qui “sortent du cadre légal”.