1) Un participant très bavard
>> Rappeler l’ordre du jour et le temps imparti pour chaque point dès le début de la réunion, afin de pouvoir le lui rappeler le cas échéant. Rappelez à tous que vous souhaitez une réunion efficace, et courte si possible.
>> Profiter d’un moment de silence pour rebondir sur ce qu’il dit afin de clore le sujet, ou faire participer quelqu’un d’autre.
>> Selon les relations que vous entretenez avec lui, lui demander avec bienveillance et humour d’être synthétique “parce que ce n’est pas forcément son point fort”.
>> Le recadrer gentiment quand il s’éloigne trop du sujet.
2) Un participant agressif
>> Faire preuve d’empathie, sans se laisser marcher sur les pieds : “Je vois en effet que ce sujet t’agace ou t’énerve, peux-tu nous dire pourquoi ?”
>> Ne vous justifiez pas face à ses agressions (en disant des choses du type “oui, mais c’est parce que…”). Au contraire, gardez votre calme et posez lui des questions pour le faire redescendre. Il est inutile d’argumenter avec une personne énervée, sauf si vous souhaitez vous-même vous énerver…
>> Si les critiques portent sur quelque chose qui ne concerne que vous et lui, faites lui comprendre que ce n’est pas le moment d’en parler, et proposez-lui de passer un peu de temps avec lui en fin de réunion.
>> Recadrez-le avec bienveillance mais fermeté s’il dépasse les bornes : “Écoute, je comprends que tu sois énervé/que tu ne m’apprécies pas, et tu en as le droit. En revanche, communiquer respectueusement entre nous est important. Es-tu d’accord avec moi ?”.
3) Un participant très timide
>> Responsabilisez-le. Demandez-lui par exemple d’être le “maître du temps”, c’est-à-dire de vous prévenir quand le temps imparti pour traiter un point est bientôt épuisé.
>> Interrogez-le, mais ni en premier (il risque de piquer un fard et d’être “paralysé”), ni en dernier (il risque de dire “ben, je pense comme les autres, ils ont tout dit”).
>> Posez lui des questions ouvertes, de manière à ce qu’il ne se contente pas d’un simple “oui” ou “non”.